Pensée.
Parfois, il me manque tellement, et je suis tellement jalouse de ceux à qui il parle encore, que je me dis que s’il était mort, j’aurais sans doute été moins malheureuse. Au moins, j’aurais pu le pleurer et partager ma douleur avec quelqu’un d’autre sans que ce soit complètement anormal. J’aurais pu me convaincre qu’en vie nous serions restés bons amis… Mais là… Tout ce que je sais c’est qu’il m’a oublié. Notre vieille amitié a disparue en un tour de main et rien au monde ne me permettra de la retrouver. Son parfum me manque. Son sourire me manque. Nos sorties me manquent. Ses câlins me manquent.
Si j’arrive à penser que je suis passée au travers, c’est seulement parce que je ne l’ai pas aperçu depuis un bon moment. Je suis certaine que si je croisais à nouveau son regard, mon cœur se serrerait, se fendrait même, à nouveau… Et pour longtemps encore.
Il me manque… Il me manque atrocement.